| La CSF : mouvement qui rend les familles collectivement actrices de leur vie |

En accompagnant les familles, La CSF leur permet de prendre conscience de la dimension citoyenne de leurs démarches en les sensibilisant aux difficultés rencontrées par d’autres familles. Cet engagement collectif, créé par la démarche association, contribue à tisser du lien social et va à l’encontre de toute forme d’exclusion.

Le groupe “Famille” de La CSF Morbihan est né en 2011 et  se réunit tous les mois, des actions sont mises en place avec les familles.

| Action réalisatrice |

Aux besoins exprimés par les familles, La CSF est dans le “faire ensemble” et le “faire avec” les familles pour la réponse à ces besoins, soit dans les actions collectives pour faire respecter leurs droits, soit dans la mise en place de services pour répondre à leurs besoins ou leurs attentes permettant le soutien à l’exercice de la parentalité ? C’est permettre aux familles d’analyser les situations et d’y trouver des solutions en agissant sur les conséquences mais aussi sur les causes.

| Action revendicative |

C’est traduire les besoins des familles auprès des pouvoirs publics, des institutions, des bailleurs sociaux… C’est faire appliquer, respecter et évoluer les droits, en faire émerger de nouveaux.

| Être parent, pas si facile ! |

Action en partenariat avec l’AFP Lorient.

Les objectifs de cette action :

Promouvoir l’entraide entre parents d’un même quartier et favoriser l’échange et la réflexion sur différentes problématiques éducatives courantes.
Les quartiers choisis sont ceux où La CSF et l’AAFP/CSF sont présentes:  Kervénanec, Bois du Château et Frébault/ Polygone.

Des objectifs opérationnels spécifiques :

Organiser un groupe par thème (en fonction des problématiques proposées et choisies par les parents).
– Mettre en place un support d’animation sous forme de “réunion à domicile”.
– Favoriser la coopération.
– Favoriser la discussion, s’enrichir de la controverse et de l’expérience des autres.
– Élaborer des organisations collectives pour répondre à des problématiques prévisibles ou pas.
– Faciliter la mise en place d’une entraide entre parents.

| Toutes les familles paient l’impôt |

A La CSF, nous disons que l’impôt sur les revenus ne concerne qu’une part des impôts. 71.9 milliards d’euros (24.70 %) sur les 298.60 milliards de recettes fiscales nettes (2012).

Des impôts, nous en payons à chacun de nos achats, notamment par la TVA et ils concernent toutes les familles. Cela représente 141.2 milliards d’euros, soit près de la moitié des recettes fiscales nettes (47.28 %).

Elle est due pour tous sur tous achats de biens, de consommation et de service.

La TVA, n’est pas comme son nom pourrait le faire supposer, un impôt sur la valeur ajoutée, mais bien une véritable taxe sur la consommation.

Dans la conscience collective, seuls les impôts sur les revenus sont reconnus. Pourtant la TVA est un impôt qui est acquitté par tous et ce, dès le premier centime d’achat de bien et de service, quelle que soit leur situation, y compris par les personnes non imposables à l’impôt sur le revenu. Cet impôt pèse de tout son poids sur le pouvoir d’achat des familles modestes, les produits de première nécessité pour tous les ménages sont à 20 % depuis le 1er janvier 2014.  Par ailleurs, l’impôt sur le revenu n’est acquitté que par une courte majorité des contribuables (53.5 %, seulement 1 français sur 2).

Certains culpabilisent car ils font partie des “mauvais citoyens” qui ne paient pas d’impôts. A la CSF, nous avons voulu dire et nous prouver que tout le monde paient l’impôt et pour une part importante dans son budget.

Soyons clairs par rapport à notre démarche : l’impôt est indispensable et l’action n’a pas pour but de discréditer l’impôt. “Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable, elle doit également être répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés “contributives” (Extrait de la déclaration universelle des droits de l’homme , 1789).

En effet, si nous voulons bénéficier de services publics pour le bien de tous les citoyens, il nous faut participer aux dépenses de l’État, de manière solidaire et juste. Nous avons voulu voir dans les dépenses courants le montant des impôts que nous payons.

Pendant un mois, les familles ont relevés leurs dépenses. Il en résulte de notre analyse :

– La moyenne de part d’impôt indirecte sur le HT des dépenses quotidiennes (hors loyer) représente 14.75 € pour les familles.
– Il n’y a pas de passe droit : le taux minimum est de 5.5 % pour l’alimentation.
– Pas de dégrèvement pour les revenus minimums : taux à 5.5 % ou à 19.6 € dès le premier centime.
– 5.5 % pour l’alimentation : ex le chocolat noir est à 5.5 % mais le chocolat au lait est à 19.6 % comme le papier toilette ?

Des taux différents sur une même facture : assurance, électricité, de la TVA sur les taxes locales pour EDF.

En 2014 : le taux normal de la TVA, appliqué à la majorité des biens et des prestations de services, est passé de 19.6 % à 20 %

Le taux intermédiaire à 5.5 % est lui passé à 10 % : les transports, les travaux d’entretien et de rénovation des logements, la restauration..

Le taux à 5.5 % pour les produits et services considérés comme de 1ère nécessité : produits alimentaires, les prestations et équipements destinés aux personnes handicapées ou âgées dépendantes, les cantines scolaires.

Nous avons constaté que l’augmentation des taux de TVA grève encore le pouvoir d’achat des familles.

Avec les mêmes achats que le mois de novembre 2013, le pourcentage qui représente la TVA sur le Hors taxe augmente environ de 1 % (soit 15.75, %).

C’est dans l’objectif d’établir une fiscalité plus juste que la CSF exige que le taux de la TVA soit revu à la baisse, notamment avec un taux de 5.5 % pour tous les biens de consommation courante et sur les fournitures scolaires. En outre, nous demandons que soit restaurée la TVA à taux majoré pour les produits de luxe et produits polluants.

| Les familles monoparentales et recomposées |

La vie des familles n’est pas découpée en tranches et souvent tous les problèmes sont imbriqués les uns dans les autres : logement, cadre de vie, éducation, consommation, loisirs, culturel. Le projet est né d’une réflexion concernant le nombre grandissant de parents élevant seuls leurs enfants et les sollicitations lors de nos permanences de quartier. Les familles monoparentales ont des difficultés dans leurs besoins de s’exprimer, de s’informer et d’éducation de leurs enfants.

Objectifs du projet :

– Leur permettre de s’exprimer sur leur existence sociale.
– Redonner leur dignité, faire valoir leurs droits auprès des pouvoirs publics.
– Permettre à ces familles d’être des familles à part entière.
– Défendre la spécificité des familles monoparentales.

Actions mises en œuvre :

Collecte des jouets de noël : vide grenier « spécial enfance » 150 enfants défavorisés des quartiers de Vannes ont pu bénéficier de notre collecte.

Visite de la caserne des pompiers  à Vannes. La visite a permis aux enfants de découvrir le métier de pompier, les différents types de véhicule et le matériel de secours. Ils ont suivi les consignes de sécurité en cas d’incendie ; Un  goûter a été partagé. 10 enfants.
La CSF a organisé une rencontre sur la garde, le droit de visite et d’hébergement et pension alimentaire à l’UDAF de Vannes. Echange avec la CAF, un avocat et un huissier.
Mise en place d’un atelier « coaching budgétaire  à Vannes. Animé par Véronique Werthheimer.
Une enquête a été réalisée sur le quartier de la Bourdonnaye à Vannes afin de connaître les problématiques du quartier et d’essayer d’y apporter des solutions (60 personnes ont répondu).
Un stage de self défense a été aussi proposé aux femmes seules  au dojo du judo club 56.

Toutes ces actions envers les familles monoparentales et les enfants permettent de rompre l’isolement et de créer du lien social dans les quartiers populaire.

Pour plus d’information : 2, rue Professeur Mazé – 56 100 LORIENT

02.97.21.56.26     udcsf56@la-csf.org